jeudi 25 février 2010

Homonymiephobie


L'UMP nous fait une crise d'homonymiephobie primaire, une manifestation arbitraire qui consiste à désigner un homonyme
comme contraire, inférieur ou anormal. C'est le dernier stade avant les complications psychiatriques lourdes de l'homonymiephobie libérale, qui consiste à afficher une tolérance envers les homonymes, tout en étant en fait favorable à leur discrimination. Pour ceux qui croiraient à de possibles excuses de la part de ce parti indigne, autant faire promettre à un chien enragé qu'il ne mordra plus jamais d'homonyme avec une casquette de la poste... Mais, positivons. On la tient, notre identité nationale. Elle consiste à permettre à l'homonyme d'un fils d'immigré hongrois d'être élu Président de la République Française. Allons enfants...

mercredi 17 février 2010

Cobayes à long terme


Il y a 50 ans, le 13 février 1960, la première bombe atomique française explosait dans le Sahara algérien. Jusqu'en 1966, seize autres essais nucléaires suivront. Douze d'entre eux connaîtront des fuites de liquides, poussière ou gaz radioactifs, provoquant l'irradiation accidentelle de centaines de soldats français et nomades présents sur les lieux. Selon un rapport militaire "confidentiel", dont Le Parisien a publié des extraits, des soldats ont été délibérément exposés aux essais nucléaires. Objectif : "Étudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l'homme par l'arme atomique, afin d'obtenir les éléments nécessaires à la préparation physique et à la formation morale du combattant moderne". Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, dit ne pas connaître ce document, mais assure que "les doses reçues lors de ces essais étaient très faibles", une affirmation qui va de soi quand on ne connaît pas le document... Que le ministre se rendorme, personne n'a dit que lui ou Sarkozy étaient responsables de ce que les militaires français faisaient avant mai 68. Quant aux nomades, tout le monde s'en tape.