vendredi 24 octobre 2008

L'homme qu'il avait des milliards


On a cessé de compter ! 360 milliards d'euros pour les banques,
175 milliards pour l'université, la recherche, le Grenelle de l'environnement, l'économie numérique, 100 milliards pour la création d'un "fonds stratégique d'intervention" pour les entreprises,
1 milliard pour les nouveaux investissements exonérés de la taxe professionnelle, 250 euros pour la faim dans le monde, etc, etc...
On avait cru comprendre que les caisses étaient vides... D'où est-ce qu'il va bien pouvoir sortir tout ça ? De son chapeau ? Même son propre compte a parait-il été ponctionné par des indélicats !
On a beau savoir que c'est un homme de ressources...

☛ L'homme qui valait 3 milliards
☛ L'homme qu'il avait des milliards
☛ L'homme qui ne valait rien

mercredi 22 octobre 2008

Action directe


Il y a des silences qui en disent trop long...
Si Jean-Marc Rouillan ne s'était pas tu, ou plutôt s'il n'avait pas dit que son silence valait réponse, il serait encore en semi-liberté.
Il n'aurait pas pu prendre des cours de rhétorique à tiroirs, non, pendant ses années de placard ? On a de très bons spécialistes bénévoles, dans ce pays. Et ça lui aurait permis une belle phrase du genre : Aujourd'hui, je ne tuerai(s) pas Georges Besse (et pour cause, je l'ai déjà zigouillé). Même la famille de l'ancien PDG de Renault n'aurait rien trouvé à y redire.
Un peu de douceur quand même, dans ce monde de brutes : c'est le facteur de Neuneu qui lui apportera les oranges.

☛ Pour mémoire...

lundi 20 octobre 2008

Pasta al pomodoro e parmigiano


On peut lui faire confiance. Il a les adresses, et même les numéros de portables. Ça va être un beau numéro de balayage. Pour lequel on espère un grand appel d'offres. Les napolitains vous le diront, question balayage, y a pas mieux que la mafia !

vendredi 17 octobre 2008

Mourir n'est rien


Et puis mourir n'est rien, c'est achever de naître.
Savinien Cyrano de Bergerac, La Mort d'Agrippine.

jeudi 16 octobre 2008

Plates bourses


Qu'est-ce qu'on vous disait ? Pas le temps de faire un dessin, et les bourses redégringolent. Dans les chaussettes. À voir sur tous les médias les traders se prendre la tête dans les mains, façon Actor's Studio, on pourrait penser qu'ils nous jouent la grande scène du huit.
Il serait peut-être temps de se demander... à qui profite le crime ?

Au café des Sports


Y a que le foot pour générer une telle unanimité. Pour rassembler les peuples... De gôche, et de drouète. Pendant les heures qui ont suivi les incidents sonores au Stade de France, on a entendu plus de stupidités que pendant toute l'année écoulée. Comme quoi que on aurait raté l'intégration de gens nés ici. Que les sifflets seraient la preuve que ces gens-là sont malheureux chez nous. Enfin, chez eux... Tenez, à propos d'intégration, on ne résiste pas au plaisir de citer un concurrent. Auquel il arrive d'être bien plus drôle que nous. Mais, d'une part nous ne connaîssons pas suffisamment Badiou pour être sûr que ce soit toujours volontaire, d'autre part, et heureusement pour nous, il dessine comme la queue d'un âne.

L'actuel président de la République française, Nicolas Sarkozy, a dit, du temps où il était à la fois candidat et chef suprême de la police : "Si des étrangers veulent rester en France, qu'ils aiment la France sinon qu'ils s'en aillent." Et je me suis dit : je devrais partir, parce que je n'aime absolument pas la France de Nicolas Sarkozy. Je ne partage pas du tout ses valeurs. Contrairement à l'opinion dominante, je ne souhaite le départ forcé de personne, je m'oppose fermement à toutes les expulsions. Cependant, si quelqu'un devait partir, je préférerais de beaucoup que ce soit Sarkozy, par exemple, ou le ministre expulseur Hortefeux, plutôt que mes amis africains des foyers. Il est clair en somme que je ne suis pas intégré.
Alain Badiou, De quoi Sarkozy est-il le nom ?
© Nouvelles Éditions Lignes, 2007.

Bref, après les sifflets du stade, nous pouvons à peu près résumer la position présidentielle ainsi : si des étrangers nés en France et qui ne l'aiment pas ne souhaitent pas pour autant la quitter pour un pays qu'ils aiment mais qu'ils ne connaissent pas, eh bien qu'ils l'aiment, ou qu'ils la quittent ! Il est clair en somme que nous ne sommes pas plus intégrés qu'Alain Badiou.

☛ Ils sont malheureux chez eux

mercredi 15 octobre 2008

La guerre de récession


C'était une bulle fragile... À peine le temps de faire un dessin, et c'est la rechute. Parait que c'est la crainte d'une récession aux États-Unis, qui pèse sur les marchés. La guerre de récession, en quelque sorte... Allez, on se calme, les traders ! Pas de quoi s'affoler. Puisqu'on vous dit que vous êtes riches ! Très riches.

mardi 14 octobre 2008

Le bon Fillon


Il a longtemps hésité... Puis il a pris sa décision : plutôt que de fondre le Parti Socialiste, Nicolas Sarkozy va refonder le capitalisme. D'abord, c'est plus proche de l'inculture de droite... Ensuite, il compte bien sur ses doigts que ça reviendra au même. Malgré leurs réticences, les plus libéraux des députés UMP suivront le chef dans son programme de nationalisations mal fringuées. Ça va laisser peu d'espace à François Hollande pour ses premiers adieux, mais en attendant, à l'assemblée, c'est le bon Fillon qui s'y est collé...

jeudi 2 octobre 2008

La sainte Edvige


Le 16 octobre, partout en France, on fêtera Edvige, la sainte patronne des mal-fichés. Le bon François Fillon a prié Michèle Alliot-Marie de revoir sa triste copie, avant dépôt à la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL). Si la nouvelle mouture exclut les données relatives à la santé, ou à la vie sexuelle, le fichage des mineurs est maintenu. Déjà que la plupart des puits ont fermé... Maintenues aussi les informations ayant trait aux origines raciales ou ethniques (ta mère), aux opinions politiques, philosophiques, ou religieuses, à l'appartenance syndicale. Pour les cégétistes noirs, juifs et pourtant spinozistes âgés de 13 ans, ça va vraiment devenir très dur. Le 16 octobre sera leur fête !